15.03.2018
Montreux.
La Clinique Suisse soigne la santé et tous les maux féminins. Avec des actes pointus peu invasifs, couverts par l’assurance obligatoire.
En provenance du Valais, Amela, ici lors d’une échographie, en présence de Véronique Dalex chef de soins et d’Igor Martinek, a choisi la Clinique Suisse pour sa large palette de traitements liés à sa grossesse.
(Photo: Vanessa Cardoso)
Claude Béda
«J’ai choisi cet établissement car il offre toute la palette de soins liés à ma grossesse et cela jusqu’à mes problèmes capillaires», explique Amela (33 ans), jeune femme de Martigny (VS), lors d’une échographie. Lancée il y a deux ans, Clinique Suisse a inauguré jeudi à Montreux son établissement hospitalier dédié aux femmes, le premier du pays à gérer exclusivement leur santé et les pathologies qui leur sont propres. Tous les traitements les concernant sont pratiqués: gynécologie, suivi des grossesses, déséquilibres hormonaux ou chirurgies réparatrices. Pour l’heure, l’établissement n’a pas la vocation d’une maternité, se bornant à accompagner les accouchements. Mais il accueille les femmes enceintes, par exemple en cas de contractions, pour stabiliser leur état ou les acheminer vers l’hôpital idoine.
Une approche globale
Située sur trois étages au Forum, Clinique Suisse suit ses patientes de la prépuberté à un âge avancé. Et effectue des interventions chirurgicales pointues, micro-invasives, selon une méthode holistique: «Pour être bien traités, les symptômes doivent être appréhendés avec une approche globale», explique Igor Martinek, directeur général. C’est pourquoi Clinique Suisse étudie l’équilibre hormonal, le mode de vie, la nutrition et les antécédents familiaux de la patiente. «Les contrôles (biocheck-up) que nous effectuons permettent un diagnostic précoce d’éventuels dysfonctionnements et donc l’élaboration de traitements prophylactiques ou curatifs personnalisés», précise le chirurgien gynécologue.À ce jour, Clinique Suisse a déjà pratiqué environ 800 interventions. Près de 85% de ses patientes proviennent de Suisse romande et certaines même de l’étranger. Les contrôles gynécologiques figurent parmi les consultations les plus demandées. Mais un tiers de ceux-ci débouchent sur des traitements spécialisés, douleurs pelviennes, endométriose, prolapsus ou trouble de la ménopause. La clinique effectue déjà entre 5 et 10 opérations quotidiennes, principalement des actes endoscopiques, mais aussi des interventions pour descentes d’organes et des opérations diverses dont celles liées aux seins. «Je veux renforcer la collaboration de notre clinique, lancée sur la base d’une philosophie unique et de la passion, avec les autorités, les hôpitaux publics et les médecins de la région», confie Igor Martinek.L’établissement n’en compte pas moins des équipements dernier cri, dont une salle d’opération avec un système d’éclairage relaxant qui vise, comme tout le cadre du lieu, à réduire l’appréhension. L’expertise de la clinique, qui compte une dizaine de médecins, dont des femmes, s’étend au traitement des troubles de l’orgasme ou de la libido, à un traitement spécifique de l’endométriose, à la correction du relâchement vaginal, à la réparation des tissus endommagés après un accouchement et à la prise en charge de toutes les maladies du sein.Reconnue par la LAMal, la clinique se veut ouverte à toutes. Elle pratique sans frais supplémentaires les interventions couvertes par l’assurance obligatoire. Trois chambres sont à disposition des patientes ne pouvant pas être traitées en ambulatoire. Le centre d’échographie et le laboratoire Unilabs mitoyens qui lui sont associés permettent à Clinique Suisse de bénéficier rapidement de tous les instruments nécessaires à un diagnostic. De plus, un service d’urgences gynécologiques et obstétriciennes complète l’ensemble. De la chirurgie esthétique – soins anti-âge et d’embellissement de la silhouette – est aussi prévue.
(24 heures)