35-45 ans
Ma famille présente un historique de cancers. Ai-je plus de risques de contracter la maladie ?
D’une manière générale, vous avez plus de chances de développer des cellules cancéreuses qu’une personne dont la famille ne présente aucun cas de cancer, effectivement. Mais le passé de votre famille ne signifie nullement que vous allez forcément souffrir d’un cancer.
Le risque est évalué lors d’une consultation, à travers un questionnaire détaillé sur les cancers présents dans votre famille. Il s’agit notamment de déceler s’il existe des cancers chez une parenté proche au niveau des organes suivants : le sein, l’utérus, les ovaires et, dans une moindre mesure, le côlon.
Lors de la consultation, un examen attentif de vos différents organes est pratiqué, en fonction du degré de risque et d’éventuels symptômes. Des examens complémentaires, tels qu’une prise de sang, une échographie du sein ou des organes génitaux, une mammographie de dépistage, sont aussi prescrits.
Nous vous proposons également la possibilité de prendre un rendez-vous chez un généticien.
Pourquoi est-ce que je perds mes cheveux en me coiffant ?
Une des causes fréquentes de la perte de cheveux se trouve dans le manque de fer, notamment si cette dernière est associée à des règles abondantes ou à des douleurs au moment des règles.
Une prise de sang permet d’évaluer votre degré de fer et de rechercher d’éventuelles carences vitaminiques.
La chute de cheveux peut également être causée par l’alopécie androgénique, qui se manifeste en raison d’un déséquilibre de certaines hormones. Cette cause peut être exclue par une prise de sang.
Il convient également d’être attentif à la texture et à la qualité de votre peau, notamment en cas de boutons et d’acné.
Il arrive occasionnellement que l’on ne puisse identifier la raison de la perte de cheveux. Dans tous les cas, les traitements proposés impliquent l’administration de compléments alimentaires, la correction des troubles vitaminiques et du fer, ainsi des traitements locaux sur le cuir chevelu.
J’ai des saignements très abondants et je suis fatiguée. Est-ce normal ?
On parle de saignements abondants (ménorragie) lorsque ceux-ci impliquent plus de 10 serviettes par jour et s’accompagnent de fatigue et de douleurs. Il s’agit du trouble menstruel le plus fréquemment rapporté. Quant à la quantité de sang perdue, elle varie selon chaque femme.
Votre fatigue peut résulter de l’inflammation elle-même. Toutefois, il convient d’écarter au préalable – au moyen d’une simple prise de sang – une anémie due à une carence en fer.
Le manque de fer peut aussi s’accompagner de perte de cheveux, de peau sèche et de fatigue inexpliquée. Un bilan échographique est parfois effectué pour exclure d’autres problèmes, tels que des polypes ou des fibromes.
Depuis mon accouchement, j’éprouve moins de sensations en faisant l’amour. Est-ce normal ?
Il s’agit d’un phénomène fréquent. Lors de l’accouchement par voie basse, les tissus du vagin se distendent et peuvent avoir de la peine à retrouver leur état initial. C’est particulièrement vrai lors d’accouchements prolongés, d’accouchements à l’aide de forceps ou de ventouses, ou lors de la naissance de gros bébés.
On estime qu’environ 30% des femmes souffrent d’une forme de troubles au niveau du plancher pelvien après l’accouchement.
Les sensations de plaisir lors de l’acte avec votre partenaire sont directement proportionnelles à la friction sur la paroi antérieure du vagin (point G). Lorsque les tissus sont distendus ou abîmés ou en cas d’insuffisance hormonale locale (pré-ménopause ou ménopause), la sensation est par conséquent moins forte.
Pour remédier au problème, un traitement de tonification du périnée, à l’aide d’exercices ou de biofeedback, est souvent proposé dans un premier temps.
Si cela s’avère insuffisant, il est possible d’effectuer un resserrement du vagin ou une rejouvance vaginale (vaginoplastie), qui permet de rétablir les tissus dans un état semblable d’avant l’accouchement.