Les conseils

Conseils de gynécologie et de

Une question à propos de votre santé ? Un doute par rapport à votre corps ? Un problème qui vous préoccupe ? Nos docteurs répondent à vos interrogations et vous apportent des réponses et des conseils. Pour faciliter la navigation, les sujets sont regroupés en fonction de votre tranche d’âge.

santé de la femme

du docteur.

14-18 ans

Une différence de taille de poitrine est un phénomène fréquent et tout à fait normal chez les adolescentes. Elle intervient pendant la croissance des seins, au moment de la puberté. Rassurez-vous, cette différence se régularise avec le temps et finit par disparaître totalement.

Il s’agit en fait d’une réponse différente de croissance du tissu de la glande par rapport aux signaux hormonaux. Si l’asymétrie persiste au-delà de vos 18 ans, une correction par lipostructure peut être proposée.

En cas de doute, n’hésitez pas à consulter.

Des cycles irréguliers sont très fréquents au cours de l’adolescence et ne devraient pas vous poser d’inquiétude inutile. Il existe plusieurs cas de figure où les cycles peuvent être plus longs ou plus courts que 28 jours.

L’absence de règles se retrouve plus fréquemment dans des cas de stress psychologique ou physique du corps. Elle peut également être associée au syndrome des ovaires polykystiques.

Si, après des cycles établis, l’absence de règles devait perdurer pendant plus 3 mois, il serait sage de consulter afin de vous soumettre à un bilan hormonal et une échographie des organes génitaux, dans le but d’orienter le diagnostic.

18-26 ans

Globalement, il existe deux types de méthodes contraceptives : les méthodes par « barrière », comme le préservatif ou le stérilet, et les méthodes hormonales, comme la pilule. Avant de faire votre choix, il est préférable d’en discuter avec votre gynécologue.

Voici les principales méthodes :

Préservatif : l’avantage du préservatif (masculin ou féminin), c’est qu’il vous protège en même temps du virus du sida et de la plupart des autres maladies sexuellement transmissibles.

Stérilet (DIU ®) : jadis, ce dispositif intra-utérin était uniquement réservé aux femmes ayant déjà eu des enfants, par peur d’infection ou de difficultés de pose. Récemment, de mini stérilets ont été mis sur le marché avec beaucoup de succès et sans augmentation du taux d’infection. Deux types de stérilets – en cuivre et aux hormones (Mirena ®, Jaydess ®, Kyleena ®) – sont généralement utilisés, avec une préférence pour le stérilet hormonal, en cas de risques de caillots sanguins.

Cette méthode contraceptive est fiable. De plus, vous n’avez pas à vous rappeler quotidiennement de prendre la pilule : en effet, la validité d’un stérilet varie de 3 à 10 ans, selon le modèle.

Pilule : il existe plusieurs générations de pilules, qui diffèrent toutes par leur composition hormonale. Il est important de consulter votre gynécologue pour trouver la pilule qui vous convient le mieux.

Patch (EVRA ®) : le patch, à coller vous-même sur la peau, contient deux types d’hormones: œstroprogestatives et progestatives. Il doit être changé chaque semaine durant 3 semaines, la quatrième semaine étant celle des règles.

Implant dans le bras : un bâtonnet cylindrique de 4 cm de long et de 2 mm de large est inséré dans votre bras, sous anesthésie locale. La pose dure quelques minutes à peine et sa validité est de 3 ans. Cette méthode, qui libère uniquement de la progestérone, peut être utilisée en cas de risques de caillots sanguins.

Injection de dépôt : de la progestérone est injectée par voie intra musculaire toutes les 10 semaines. Cette méthode est souvent prescrite en cas d’oubli fréquent de la pilule. Elle peut cependant exacerber les problèmes de peau, tels que l’acné.

Anneau vaginal NuvaRing ® : vous insérez vous-même cet anneau souple dans votre vagin. Celui-ci assure une contraception oestro-progéstative pendant 3 semaines. La quatrième semaine, durant la phase de menstruation, l’anneau est retiré.

Il existe d’autres moyens de contraception, tels que le diaphragme et le gel spermicide, mais ces derniers sont moins efficaces et plus compliqués d’utilisation.

La fiabilité d’une contraception se mesure par l’indice de Pearl. D’après cet indice, les méthodes contraceptives réversibles les plus efficaces sont le stérilet et l’implant.

La pilule est également un moyen efficace pour autant que vous pensiez à la prendre au bon moment et qu’un préservatif soit utilisé en cas de prise concomitante d’un antibiotique.

26-35 ans

Tout à fait. L’endométriose est une maladie gynécologique dans laquelle du tissu interne à l’utérus est retrouvé à l’extérieur, au niveau des organes du bassin (ovaires, trompes, ligaments, intestins ou vessie). Elle est l’une des causes les plus fréquentes d’infertilité.

On estime qu’environ 20% des femmes susceptibles d’avoir une grossesse souffriraient d’une endométriose. En revanche, après la ménopause, l’apparition d’une endométriose est un phénomène très rare.

Les symptômes cliniques les plus fréquents sont des douleurs extrêmement fortes avant et pendant les règles, lors des relations sexuelles, en urinant ou en allant à selle. Malaises, ballonnements et problèmes de fertilité font également partie de la liste.

L’endométriose est suspectée lorsque vous présentez les symptômes ci-dessus, mais le diagnostic définitif peut être posé uniquement après une imagerie (échographie ou IRM) ou une investigation endoscopique.

Le traitement dépend des critères des douleurs, de l’impact sur la qualité de vie ou du souhait de fertilité. Il tient également compte du stade et de l’étendue de la maladie.

Il commence, en premier palier, par la prise d’une pilule contraceptive, suivie de certaines pilules plus ciblées contenant uniquement de la progestérone. L’étape suivante consiste à bloquer certaines hormones par des injections d’analogue de la GRNH.

Dans certains cas, il est nécessaire d’effectuer un bilan via une intervention endoscopique, afin d’avoir une idée plus précise de l’étendue de la maladie. Pendant cette chirurgie – la plupart du temps réalisée en ambulatoire à l’aide de petites ouvertures (chirurgie mini invasive, célioscopie, laparoscopie) –, les lésions sont traitées par cautérisation ou excision. En même temps, d’éventuelles adhérences douloureuses sont libérées.

Une boule au niveau du vagin peut avoir plusieurs significations. Il peut s’agit d’une inflammation de la glande de Bartholin, qui se trouve à l’entrée du vagin et provoque parfois des douleurs à la palpation, d’une descente d’organes ou d’un prolapsus, qui peuvent se manifester au niveau de la vessie, du rectum ou du vagin.

Dans tous les cas, vous devez consulter. En effet, seul un examen gynécologique permet de poser un diagnostic précis et d’établir un plan de traitement, par anti-inflammatoires ou chirurgie mini-invasive.

35-45 ans

D’une manière générale, vous avez plus de chances de développer des cellules cancéreuses qu’une personne dont la famille ne présente aucun cas de cancer, effectivement. Mais le passé de votre famille ne signifie nullement que vous allez forcément souffrir d’un cancer.

Le risque est évalué lors d’une consultation, à travers un questionnaire détaillé sur les cancers présents dans votre famille. Il s’agit notamment de déceler s’il existe des cancers chez une parenté proche au niveau des organes suivants : le sein, l’utérus, les ovaires et, dans une moindre mesure, le côlon.

Lors de la consultation, un examen attentif de vos différents organes est pratiqué, en fonction du degré de risque et d’éventuels symptômes. Des examens complémentaires, tels qu’une prise de sang, une échographie du sein ou des organes génitaux, une mammographie de dépistage, sont aussi prescrits.

Nous vous proposons également la possibilité de prendre un rendez-vous chez un généticien.

Une des causes fréquentes de la perte de cheveux se trouve dans le manque de fer, notamment si cette dernière est associée à des règles abondantes ou à des douleurs au moment des règles.

Une prise de sang permet d’évaluer votre degré de fer et de rechercher d’éventuelles carences vitaminiques.

La chute de cheveux peut également être causée par l’alopécie androgénique, qui se manifeste en raison d’un déséquilibre de certaines hormones. Cette cause peut être exclue par une prise de sang.

Il convient également d’être attentif à la texture et à la qualité de votre peau, notamment en cas de boutons et d’acné.

Il arrive occasionnellement que l’on ne puisse identifier la raison de la perte de cheveux. Dans tous les cas, les traitements proposés impliquent l’administration de compléments alimentaires, la correction des troubles vitaminiques et du fer, ainsi des traitements locaux sur le cuir chevelu.

45-55 ans

Les bouffées de chaleur sont un symptôme de ménopause très répandu et concernent près de 75% des femmes. Bien que spectaculaires, elles sont en général inoffensives.

Elles se manifestent en raison d’un bouleversement hormonal : la sécrétion d’œstrogènes diminue et entraîne un déséquilibre hormonal qui dérègle le mécanisme de régulation de la température corporelle (thermostat interne).

Elles évoluent, en moyenne, sur une durée de 3-5 ans et peuvent apparaitre irrégulièrement plusieurs fois par jour, très souvent au milieu de la nuit.

Pour les évaluer, une série d’examens complémentaires est nécessaire, comme un bilan hormonal du sang avec dosage des hormones sexuelles et de la thyroïde.

Pour les atténuer, un traitement sur mesure est prescrit, en tenant compte des risques et des bénéfices. Plusieurs approches sont possibles : un traitement hormonal substitutif, une phytothérapie ou des compléments alimentaires.

La baisse ou l’absence de désir sexuel peut avoir de nombreuses origines. Votre libido peut être réduite, par exemple, en cas de troubles hormonaux, de situations difficiles et stressantes que vous traversez, d’une maladie, d’un médicament ou d’un état psychologique.

Pour obtenir un diagnostic plus précis, découvrir la cause du problème et obtenir de l’aide, il est important de consulter et de réaliser quelques examens, parmi lesquels un bilan hormonal.

Divers traitements peuvent ensuite être proposés, allant du coaching psychologique à l’introduction de certaines hormones, en passant par la phytothérapie.

55 ans et plus

L’ostéoporose est une affection du squelette. Ses signes caractéristiques sont une réduction de la masse osseuse et des modifications de la structure de l’os. Celui-ci devient poreux, s’affaiblit et se fracture plus facilement.

L’ostéoporose peut être favorisée par l’apparition de la ménopause. En effet, à la ménopause, la production d’œstrogènes, une hormone préservant la masse osseuse, diminue brutalement.

Bien que l’ostéoporose ne se manifeste pas sous la forme de symptômes évidents, certains signes cliniques, comme les fractures, les douleurs dorsales et lombaires, un tassement vertébral, une hypercyphose dorsale ou une diminution de la taille permettent de la suspecter.

En outre, les carences en calcium, en protéines et en vitamine D, de même que la sédentarité et le déficit précoce en hormones sexuelles (ménopause précoce) peuvent favoriser son apparition.

Les investigations de l’ostéoporose comprennent une consultation ciblée et des examens complémentaires tels qu’une prise de sang et une densitométrie osseuse. Le traitement est ensuite adapté en fonction des signes, des symptômes et de la sévérité de la maladie.

La sécheresse de la muqueuse du vagin est fréquente lors de la réduction du taux d’hormones. En effet, la muqueuse ne retient plus l’eau comme avant la ménopause. Il se produit alors une sécheresse, qui est très souvent confondue avec des infections de mycoses et traitée à tort.

Un examen attentif local permet de poser le diagnostic.

S’il n’y a pas de contre-indication, une prescription d’œstrogènes localement – et parfois de corticoïdes – suffit à corriger la situation. Ces derniers sont appliqués deux à trois fois par semaine et améliorent les symptômes en un ou deux mois.

Grossesse

Dans la plupart des cas, une bonne hygiène de vie est suffisante, en plus d’une alimentation équilibrée en fibres, en protéines et en glucides. Il est aussi important de compter sur des sources suffisantes d’acide folique. Ce dernier sera de toute façon recommandé en complément durant trois mois, au moment de la conception.

Une visite médicale n’est pas nécessaire, mais votre médecin peut tout à fait vous prescrire les examens nécessaires pour exclure un problème ou une maladie qui peut affecter la grossesse, tel qu’un diabète ou des troubles de la tension.

Que ce soit en période pré-conceptionnelle ou durant la grossesse, la prise d’acide folique joue un rôle important dans le développement de votre bébé car elle réduit le risque d’une anomalie du tube neural, une malformation du système nerveux.

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